![]() |
Syndicat d'Apiculture du Rhône et de la Région Lyonnaise
Chambre d'Agriculture - 18 rue des Monts d'Or - 69 890 La Tour de Salvagny |
2021, Explosion de la présence du frelon asiatique dans le département du Rhône.l’UNAF demande à la France de mettre un terme à l’inaction.
Propositions pour un plan de lutte contre le frelon asiatique La coordination du piégeage de printemps des fondatrices Depuis plus de 10 ans, l’UNAF demande que cette méthode de lutte soit reconnue comme une méthode de lutte officielle. Elle consiste à piéger les reines fondatrices à partir du mois de mars et jusqu’à mi-juin. Pratiqué de manière coordonnée sur un territoire, dans des lieux précis, avec des pièges et des appâts déterminés, cette méthode de lutte permet de réduire le nombre de nids et la pression sur les ruchers. La participation des autorités à la destruction systématique des nids La destruction des nids est un pilier important de la lutte contre le frelon. Mais cela doit être considéré en combinaison avec le piégeage de printemps. Car ne pas pratiquer le piégeage de printemps conduit à permettre la prolifération des nids. Ces derniers finissent par atteindre des nombres décourageants et vouent à l’abandon toute politique engagée dans la seule destruction des nids. L’accompagnement financier pour les coûts engagés dans cette lutte et l’indemnisation des apiculteurs pour les mortalités induites par le frelon La lutte contre le frelon asiatique représente des coûts supplémentaires pour l’apiculteur liés aux équipements de protection du rucher, à la nécessité de nourrir les colonies afin de pallier aux manques de réserves alimentaires et aux frais de déplacement pour l’entretien des pièges et le déplacement, en dernier recours, des ruches assaillies.
Pour visualiser le GUIDE PRATIQUE "FRELON ASIATIQUE" de L’UNAF, cliquer sur l’icône ci-dessous : Vote sur les néonicotinoïdes : pour l’Union Nationale de l’Apiculture Française, c’est une insulte à l’apiculture, à la science et à la protection du vivant ! 6 octobre 2020 Aujourd’hui, les députés ont voté pour le projet de loi réintroduisant les néonicotinoïdes en France (313 voix pour et 158 contre – 56 absentions). C’est pour l’Union Nationale de l’Apiculture Française un recul sans précédent pour la protection de nos abeilles, des pollinisateurs et de la biodiversité. A rebours de toutes les connaissances scientifiques, ce vote est irresponsable et indigne des enjeux posés à nos décideurs !
Abeilles intoxiquées : elles ne reviendront pas à la ruche Notre nouvelle rubrique : Flash-Infos[Bulletin trimestriel de la vie de notre syndicat d’apiculture du RhôneFlash infos février 2021 : Flash infos septembre 2020 : Flash infos juillet 2020 :
COMMUNIQUE DE PRESSE - UNAF 7/11/2019 L’apiculture coupable ? Le point de vue de l’Union Nationale de l’Apiculture Française Ces derniers mois, plusieurs études sont venues remettre en question l’installation de ruches dans des milieux tant urbains que non-urbains. D’après ces publications, les colonies d’abeilles prélèveraient les ressources alimentaires des pollinisateurs sauvages ce qui leurs seraient préjudiciables. C’est notamment l’étude d’une équipe CNRS-MNHN, menée sur la ville de Paris et parue en septembre 2019, qui a mis le feu aux poudres. Il convient de rappeler quelques points qui permettent de resituer ces études dans un contexte plus large afin de ne pas tirer de conclusions hâtives de ces études :
En milieux urbains, si à Paris, on peut s’interroger sur l’importante densité du nombre de colonies au regard de la ressource en pollen et nectar disponible, pour l’UNAF, il n’en va pas de même dans toutes les villes de France. Chaque ville possède plus ou moins d’habitats favorables pour la nidification des pollinisateurs sauvages tout comme la quantité et la qualité des ressources alimentaires disponibles variera suivant les espaces urbains. En milieux naturels ou semi-naturel, aujourd’hui, il ne semble pas contestable que, dans certaines situations extrêmes et rarissimes, l’installation de ruches puisse entrer en concurrence avec les pollinisateurs sauvages sur la ressource alimentaire sur une surface donnée. Néanmoins, à l’heure actuelle, les études ne permettent pas de conclure que même dans ces cas très particuliers, l’abeille joue un rôle dans le déclin des pollinisateurs sauvages. En conséquence, l’UNAF encourage : Pour Gilles Lanio, Président de l’UNAF : « Proposer et promouvoir des mesures permettant au système agricole d’aller vers une meilleure mixité des milieux et un environnement favorable à tous les pollinisateurs sans mener les agriculteurs à la ruine est évidemment une tâche plus complexe que d’interdire les ruches dans les parcs naturels ; plus complexe certes, mais combien plus intéressante, plus solidaire et à terme plus payante pour les abeilles sauvages comme les abeilles mellifères ! » TRANSPARENCE SUR L’ORIGINE DU MIEL La France notifiera courant juillet à l’Union européenne un projet de décret pour renforcer la transparence sur l’origine du miel :
Le décret devrait être publié tout début 2020 et le projet de décret prévoit une entrée en vigueur de la mesure le 1er juillet 2020, soit dans un an. Pour Gilles Lanio, président de l’UNAF, « Ce décret va enfin permettre aux apiculteurs français de mieux valoriser leur production et de garantir aux consommateurs l’information loyale et pertinente qu’ils attendaient depuis longtemps » C’est pour nous une belle avancée, fruit d’un travail initié par l’UNAF il y a 3 ans et mené collectivement avec d’autres syndicats et organisations, comme l’UFC-Que Choisir et Agir pour l’Environnement. C’est aussi le fruit de votre mobilisation, de vos rencontres avec les parlementaires et de votre communication. Bravo à vous et merci pour votre mobilisation ! Anne Furet COMMUNIQUE DE PRESSE Pour protéger les abeilles, la France interdit en théorie les pulvérisations d’insecticides en période de floraison. « En théorie », car cette réglementation, dite « arrêté Abeilles », est très incomplète et mal appliquée. En février 2019, l’Anses publiait un avis fournissant de nombreuses recommandations pour rendre l’arrêté Abeilles efficace. Les ministres de l’Environnement et de l’Agriculture avaient annoncé sur la base de cet avis la création d’un groupe de travail associant les parties prenantes à une révision. Cette étude approfondie dresse plusieurs constats sévères : ▪ L’arrêté abeilles n’est pas en cohérence avec son objectif de protection des abeilles contre les pesticides pendant la floraison : quid des pesticides systémiques, appliqués bien avant la floraison, mais retrouvés dans les fleurs ? quid des fongicides et herbicides, aujourd’hui écartés de la réglementation, alors qu’ils sont responsables d’intoxications aigües de colonies d’abeilles ? ▪ Près de la moitié des usages insecticides bénéficient d’une dérogation à cette interdiction. Comment parler de principe d’interdiction lorsque la dérogation devient la règle ? ▪ L’arrêté abeilles est aujourd’hui mal appliqué par le monde agricole. Et pour cause : le rapport fait apparaitre un manque de lisibilité et une méconnaissance globale de cette réglementation par les personnes supposées l’appliquer. Au terme de ce rapport, l’UNAF rappelle son soutien aux recommandations de l’Anses de février 2019 (élargissement aux fongicides/herbicides et traitements nocturnes notamment) et émet des recommandations supplémentaires. L’Union Nationale de l’Apiculture Française demande notamment un retour au respect du principe de l’interdiction de traitement en floraison : elle propose pour cela de conditionner la délivrance des dérogations exceptionnelles à une analyse comparée de l’efficacité et des risques pour les abeilles d’autres moyens de lutte, agronomiques et chimiques, le traitement en floraison ne pouvant intervenir que si cette analyse indique qu’il n’y a pas de méthode moins risquée. Pour Antoine Caron, Secrétaire général de l’UNAF, « Tous les indicateurs le montrent : les abeilles et les pollinisateurs subissent un déclin vertigineux. Comme nous l’ont rappelé dernièrement les experts de l’IPBES, il faut cesser les demi-mesures et avoir le courage politique de protéger cette biodiversité, vitale pour notre société. » Anne Furet 1 Septembre 2018Cinq pesticides néonicotinoïdes sont désormais interdits en France et sont exclus de tout usage phytosanitaire : clothianidine, thiaméthoxame, imidaclopride, thiaclopride et acétamipride.Mais des dérogations seront accordées aux agriculteurs jusqu’en 2020. L’Union européenne bannira le 19 décembre : Emmanuelle BOUGRELLE, |